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Lancement à l'UdeS du Centre québécois sur les matériaux fonctionnels

Transformer le CO2 en carburant grâce au soleil

Les professeurs Mario Leclerc (Université Laval), Eli Zysman-Colman, Carmel Jolicoeur, André Bandrauk, Hugues Ménard, Gessie Brisard, Jérôme Claverie (UQAM), Serge Lacelle et Armand Soldera ainsi que la coordonnatrice Patricia Basque (Université Laval) font partie du Centre québécois sur les matériaux fonctionnels.
Les professeurs Mario Leclerc (Université Laval), Eli Zysman-Colman, Carmel Jolicoeur, André Bandrauk, Hugues Ménard, Gessie Brisard, Jérôme Claverie (UQAM), Serge Lacelle et Armand Soldera ainsi que la coordonnatrice Patricia Basque (Université Laval) font partie du Centre québécois sur les matériaux fonctionnels.
Photo : Michel Caron

12 juin 2008

Pierre Masse

Transformer en carburant les milliers de tonnes de CO2 produites par l'industrie grâce à l'énergie solaire ou encore améliorer la durabilité des peintures des voitures sans ajouter de solvants néfastes pour l'environnement, ce sera bientôt possible grâce aux découvertes d'un nouveau groupe d'experts en chimie. Ces applications sont des exemples de projets sur lesquels travaillent des professeurs de l'UdeS dans un groupe de 42 chercheurs au sein du Centre québécois sur les matériaux fonctionnels (CQMF). Lancé localement à Sherbrooke le 21 mai, le CQMF regroupe plusieurs universités et groupes de recherche : Université Laval, Université du Québec à Montréal, Université du Québec à Trois-Rivières, Institut des matériaux industriels et Collège François-Xavier-Garneau.

«La qualité des liens humains qui ont présidé à la constitution du regroupement est un gage du haut calibre des collaborations scientifiques qui y seront catalysées au profit de chacun des projets», a dit Denis LeBel, vice-doyen à la recherche de la Faculté des sciences, lors du lancement.

Armand Soldera, professeur au Département de chimie et codirecteur du CQMF, précise que les projets permettront de développer des matériaux pour des applications biomédicales comme des biocapteurs ou encore des matériaux pour des applications environnementales. «Sept projets sont déjà financés en plus de quatre autres menés par l'Institut des matériaux industriels, dit le professeur. Par ailleurs, cette collaboration interuniversitaire permettra dès cet hiver de créer quatre cours de haut niveau accessibles à tous les étudiants aux études supérieures en chimie des trois universités.» Le Centre québécois sur les matériaux fonctionnels est dirigé par Mario Leclerc, professeur à l'Université Laval.